Paul, Hubert, Marie Teuma

Le 5 juillet 1962, 
Oran


Témoignage de sa fille Marie-Claude Teuma.

Mon père, Paul, Hubert, Marie Teuma, a été enlevé le 5 juillet 1962 à Oran, en compagnie de trois de ses collaborateurs sur la route de Lartigues. Ils allaient livrer à une base militaire. Mon père dirigeait les établissements Montserrat situés à Saint-Eugène à Oran. Je ne peux malheureusement pas vous donner plus de détails et pour cause, j’étais moi-même bloquée à l’aéroport de La Sénia (Oran) d’où j’ai pu décoller après avoir passé trois jours et trois nuits en attente d’un envol pour la métropole. On ne pouvait pas choisir notre destination. Nous étions munis d’un numéro d’entrée. C’était le 5 juillet 1962, j’avais 17 ans !

Extrait de la lettre adressée par le secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé des Affaires algériennes, Jean de Broglie, au père du disparu, François Teuma: 

«… D’après un témoignage qui paraît digne de foi, il semble que M. Teuma et ses compagnons aient subi le même sort que toutes les personnes disparues lors de l’émeute du 4 et 5 juillet à Oran. Arrêtés à un barrage sur la route de La Sénia, ils ont été abattus alors que l’un d’eux tentait de s’enfuir… ».

Paul Teuma, 43 ans

Paul, Hubert, Marie Teuma

Les témoignages :