Les régiments de spahis et de tirailleurs algériens sont composés majoritairement de Musulmans.  Les Européens représentent toutefois environ 20% de leurs effectifs. Les régiments de zouaves et de chasseurs d’Afrique sont composés en très grande partie   d’Européens.
Dès août 1914 les 3 régiments de spahis qui tiennent garnison en Algérie à Médéa, Batna et Sidi Bel Abbes. (le 4ème est  alors affecté en Tunisie)  embarquent pour la métropole. A la même date est créé le 5ème Régiment de spahis algériens. Un an plus tard seront constitués les 6ème et 7ème.
En août 1914 les 7 régiments de tirailleurs algériens qui tiennent garnison en Algérie (Blida, Mostaganem, Bône, Dellys, Tlemcen, Constantine et Miliana) sont engagés dans le conflit.
Le 11 novembre 1918, 16 régiments de tirailleurs algériens, soit 48 bataillons, seront  toujours opérationnels.
En août 1914 les 3ème, 5ème et 6ème régiments de chasseurs d’Afrique sont encasernés en Algérie (Constantine, Alger, Mascara) lorsque leur transfert en métropole intervient
Trois régiments de marche de chasseurs d’Afrique seront créés en cours de conflit. Les 2ème, 3ème et 6ème R.C.A. combattront en France jusqu’au dernier jour.
Les 1er , 4ème et 8ème  seront envoyés en Orient. le 5ème sera scindé en deux : une partie restera sur le front français l’autre rejoindra les Balkans
En août 1914 trois régiments de zouaves tiennent garnison en Algérie (Alger, Oran, Constantine). Entre Août 1914 et Janvier 1915 trois régiments seront créés en Algérie avant de rejoindre les zones de combat. Le 2ème bis Régiment de Zouaves sera intégré à l’Armée d’Orient.
En août 1914, 39 batteries constituent l’Artillerie d’Afrique. Elles sont servies par un personnel presque exclusivement européen. Engagées initialement sur le front métropolitain, quelques- unes d’entre elles rejoindront plus tard l’Armée d’Orient pour être engagées dans les Balkans et les Dardanelles.