Le Monument du Mémorial des Disparus
Inauguré le 25 novembre 2007 (consultez l'article sur l'inauguration ici), il est érigé dans le jardin Mère Antigo au Couvent Sainte Claire de la Passion.
Longueur 15 mètres, composé de 3 parties :
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- L'œuvre centrale
- Deux plaques en granit noir
- Dix plaques portant les noms
L'Oeuvre Centrale
Il s’agit d’un haut-relief en bronze de 1,40 m x 0,90 m réalisé par le Colonel Gérard Vié, sculpteur officiel de l’armée.
Symbolique de l’œuvre centrale
Survolez l'image pour voir la description des éléments symboliques
Les Deux plaques de granit noir
De chaque côté de l'oeuvre centrale, les deux plaques de granit noir (1,40 m x 0,90 m) en hommage à tous les disparus dont l’identité est inconnue et notamment aux harkis.
Chaque plaque porte une épitaphe :
- la plaque de gauche :
"La seule défaite irréparable, c’est l’oubli’’ Jean Brune
- la plaque de droite :
"Ce n’est pas de tuer l’innocent comme innocent qui perd la société, c’est de le tuer comme coupable’’ Chateaubriand
Les Dix plaques en bronze
De part et d'autre de la partie centrale, cinq plaques en bronze (0,90 m x 1 m) comportent les noms.
LE COUT ET LE FINANCEMENT
65 000 euros y compris la refonte des plaques des noms, entièrement financés par la souscription privée à laquelle ont participé plus de 200 associations nationales, amicales et associations locales de Français d’Algérie, de Harkis et d’Anciens Combattants et près de 1600 donateurs particuliers.
Aucun concours financier n’a été sollicité auprès d’une quelconque institution publique. Seule La Ville de Perpignan a apporté son soutien logistique et moral. Elle a magnifiquement restauré le jardin Mère Antigo du Couvent Sainte‐Claire de la Passion ainsi que le couvent lui‐même où est désormais installé le Centre de Documentation des Français d’Algérie.