Inauguré le 25 Novembre 2007 en présence de 8000 personnes, le Mémorial national des Disparus est érigé à Perpignan dans le jardin du Couvent Sainte-Claire de la passion en mémoire des Français civils et militaires Disparus en Algérie entre 1954 et 1963.

Le Mur des Disparus

Dès 8 heures, on notait une forte affluence et notamment l’arrivée des 25 bus annoncés qui en respectant cet horaire matinal permettaient ainsi à leurs passagers de regagner calmement l’un des deux sites aménagés pour la cérémonie.

Les familles de Disparus et les autorités étaient installées au plus près du Mémorial tandis que tous les autres participants se regroupaient sur des gradins et chaises mis en place devant un écran géant sur lequel ils allaient suivre toute la cérémonie en simultané, depuis Place Jean Moulin, à 200 mètres du Mémorial.

Le secrétaire d’Etat passait en revue les troupes et la musique de la Légion étrangère devant le monument érigé à la mémoire des 53ème et 253ème Régiments d’Infanterie de Perpignan.

C’est justement devant cette place Jean Moulin que la manifestation débutait avec l’arrivée d’Alain Marleix, Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants accueilli par Jean-Paul Alduy, maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, 1er adjoint de Perpignan, Jacqueline Irles députée, Renaud Bachy, président de la Mission interministérielle aux Rapatriés, Hugues Bousiges, préfet des Pyrénées-Orientales, Louis Durand de Corbiac, délégué militaire départemental, Thierry Rolando, président national du Cercle algérianiste, Suzy Simon-Nicaise, vice-présidente nationale et présidente du Cercle algérianiste des Pyrénées-Orientales, ainsi que de nombreux élus.

Puis, le cortège des officiels précédé des 56 exécutants de la musique de la Légion se rendait à pied au jardin Mère Antigo où est érigé le Monument. Ils étaient attendus par plus de 1200 membres de familles de Disparus, les autorités religieuses et la presse venue très nombreuse dont TV3 (télévision espagnole), TF1, France3, etc.

L’arrivée de la Musique de la Légion suivie des officiels, fut saluée par des applaudissements auxquels succédait immédiatement un remarquable silence.

L’émotion était déjà au rendez-vous. La tramontane glaciale qui soufflait pourtant très fort ne réussissant pas à briser ce lien invisible qui nous unissait déjà très fort les uns aux autres.L’assistance, ‘‘illuminée’’ ça et là par les tâches d’or des couvertures de survie distribuées aux plus fragiles par la Croix Rouge tant il faisait froid, était très attentive et à l’évidence quelque peu anxieuse.