Historique du CDDFA

Historique du Centre national de Documentation Des Français d'Algérie

En 1974, lors de son 1er congrès national, le cercle algérianiste décide la création d’un Centre de Documentation.

Commence alors la collecte de documents, archives diverses, livres, objets etc. que le Cercle algérianiste de Perpignan va conserver dans son Centre de Documentation et de Culture algérianiste installé rue Foch
Pendant plus de 30 ans, et jusqu’en 2011, le Centre de Documentation et de culture algérianiste a recueilli des milliers de documents, objets et pièces rarissimes dans ces mêmes locaux devenus au fil du temps trop petits et inadaptés.

Fidèle partenaire du Cercle algérianiste depuis sa création, la Ville de Perpignan propose dans les années 2000 aux instances nationales du Cercle algérianiste et au Cercle des Pyrénées-Orientales de créer un grand centre de documentation à la mesure du patrimoine mémoriel désormais constitué par le Cercle algérianistes. 
Le projet mûri, la ville restaure l’ancien Couvent Sainte-Claire de la passion et en 2011 par convention entre les Cercles algérianistes et la Ville de Perpignan le Centre national de Documentation des français d’Algérie est créé.
Inauguration du CDDFA en 2012
Inauguration le 29 janvier 2012 en présence de Messieurs Gérard Longuet, ministre de la Défense ; Jean‐Marc Pujol, maire de Perpignan ; Thierry Rolando, président national du Cercle algérianiste et Madame Suzy Simon‐Nicaise, maire‐adjoint de Perpignan, vice‐présidente nationale du Cercle algérianiste, coordinatrice du projet ; ainsi que de très nombreuses personnalités et plus de 1200 participants.
Depuis que le centre a été inauguré en janvier 2012…

… le Cercle algérianiste, propriétaire exclusif du fonds documentaire, ne cesse de recevoir d’une part des dons et legs de plus en plus nombreux et d’autre part de multiples visiteurs (plus de 15000 personnes en moins de deux ans), parmi lesquels de nombreux chercheurs venus du monde entier ainsi que des télévisions, et organes de presse divers.

 
Sur le livre d’or de l’inauguration du Centre de documentation et de culture algérianiste, il y a plus de 30 ans, parmi les nombreux témoignages des personnalités présentes dont le général Jouhaud, non sans émotion, on peut lire ce que le professeur Goinard écrivait : ”quel émerveillement de découvrir ce conservatoire de l’Algérie française…, j’espère de tout cœur que des jeunes chercheurs viendront nombreux puiser dans les documents et les témoignages réunis ici, dont certains sont très rares et tous très émouvants”.

Monsieur le professeur, votre vœu est exaucé. Désormais, incontournable outil de transmission de notre mémoire, conservatoire de nos archives, le Centre national de Documentation des français d”Algérie de Perpignan, a sans aucun doute pris son envol et répond pleinement aux objectifs qui lui ont été fixés.