Bisbilles au MRAP et à la Ligue des Droits de l’Homme
La Ligue des Droits de l’Homme et le MRAP, associations proches de l’extrême gauche toujours promptes à dénoncer les méfaits de la colonisation mais à faire silence ou à excuser les crimes du FLN, sont bien connus pour être des adversaires acharnés de la communauté pied-noire. En témoigne, ainsi, leur volonté de nous interdire d’ériger, à Perpignan, un Mur en hommage aux milliers de Français d’Algérie disparus, assassinés par le FLN qui ont sans doute le tort d’être de mauvaises victimes pour ces officines « droits de l’hommiste » à géométrie variable. Il semble, cependant, que leur intolérance ait pour conséquence de provoquer quelques turbulences jusque dans leurs rangs. Ainsi, deux membres du Comité central de la Ligue des Droits de l’Homme, MM. Spire et Porin, ont vivement critiqué la culture de la repentance postcoloniale de la LDH, dans un article du Monde de novembre 2006. Les intéressés ont souligné, entre autre, que la Ligue des Droits de l’Homme avait une fâcheuse tendance à oublier les populations civiles israéliennes victimes des bombardements ou à se taire devant les discours négationnistes et antisémites du président iranien. Quant à l’affaire Redeker, la Ligue avait même qualifié les idées du philosophe de « nauséabondes ». Elle aurait donc perdu, pour les auteurs de cet article, sa légitimité d’autorité morale de la République. Encore eut-il fallu qu’elle en ait eu une un jour…